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Recevoir "Le Lien" par mail :
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En tant qu’adhérent à l’ASCE, vous receviez habituellement, par courrier postal notre bulletin d’information “Le Lien”, notamment avant les conférences organisées par notre association. Les contraintes sanitaires nous ont conduits à annuler nos activités depuis le mois de mars 2020. Nous souhaitons néanmoins conserver le contact avec vous , en reprenant l’édition du "Lien".
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Pour respecter les barrières sanitaires et aussi dans un souci d’économie, nous envisageons désormais l’envoi du "Lien" aux adhérents dont nous connaissons l’adresse numérique. Si vous souhaitez figurer sur notre liste d’envoi, veuillez nous transmettre votre mail et votre consentement en cliquant sur le lien suivant :
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Numéro 83 – octobre 2020
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J’espère que, pendant la longue période de propagation de la Covid 19, aucun de vous n’a été victime de ce virus et que les contraintes sanitaires n’ont pas trop pesé sur votre vie. Pendant ce temps, toutes nos activités préparées ont été annulées : conférences, assemblée générale, forum, visites annuelles, par souci de la santé de nos adhérents et pour prendre en compte les interdictions sanitaires. Nous pensions reprendre nos activités en septembre, mais le retour du virus nous a conduits à annuler les deux conférences prévues pour le second semestre.
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Néanmoins, nous avons décidé de publier ce numéro du "Lien".
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Le 27 août dernier, Madame Lamouche, membre de notre conseil d’administration, nous a quittés, après plusieurs séjours en milieu hospitalier. Le texte suivant retrace son parcours au sein de notre association.
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Madame Lamouche est entrée au conseil d’administration de l’ASCE il y a une dizaine d’années, après une vie qui ne lui fut pas toujours facile. Elle connaissait bien le monde du bénévolat, ayant été présidente d’une association. Ainsi son intégration au sein de notre groupe fut extrêmement rapide. Dès son arrivée, nous avons apprécié son franc- parler et sa bonne connaissance du milieu cantilien, de son histoire récente, biens précieux pour une société historique. Très assidue au conseil, ses avis sur les personnalités de Chantilly, toujours mesurés, nous furent bien utiles. Dans la vie de toute association, il existe de nombreux travaux répétitifs, et, il faut en convenir, peu glorieux. Madame Lamouche n’a jamais rechigné devant de tels ouvrages ou occupations. C’est ainsi qu’elle a assuré : de très longues permanences pendant les expositions, la préparation du courrier destiné aux adhérents, la vente de nos brochures…
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Au fil du temps, son attachante personnalité a transformé notre sympathie initiale, que nous accordons à tout nouveau membre, en une solide amitié.
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Devant sa disparition, nous comprenons et mesurons aujourd’hui, la peine et le désarroi de ses proches. Nous prions les membres de sa famille de bien vouloir agréer, en cette triste circonstance, l’hommage de nos respectueuses condoléances.
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Le président, Bernard LEFRANÇOIS
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Jeu de Paume (suite)
Au cours du XIII°s avec l’accroissement de la population, l’exercice du jeu devient impossible dans les espaces publics urbains, alors les joueurs se replient dans les salles et créent le jeu de "courte paume" qui se joue dans une enceinte fermée couverte ou non, d’autres utilisent des terrains spécifiques en dehors des cités et continuent la pratique du jeu sous sa forme initiale mais désormais appelée "longue paume" qui prend place à l’extérieur.
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Le jeu de paume a été inventé en France au XIIIe siècle. Il y a peu d’écrits concernant ces jeux. Les traditions se sont transmises oralement. Les premières représentations de joueurs en activité figurent dans les enluminures, remontant pour les plus anciennes, au début du XIV°s, on y voit des personnages frappant de la main une balle. Le premier jeu de paume aurait été conçu par les moines qui voulaient faire un peu d’exercice.
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Extrait du voyage à Ermenonville (suite)
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Tandis que la rigueur de son destin excitait dans tous les cœurs la pitié ou l’indignation, lui seul étoit tranquille, et voyait la mort d’un œil calme.
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Le frère du roi, le nonce du pape et plusieurs autres personnages de la plus haute considération s’intéressèrent pour lui : sa sœur, la princesse de Condé, se jeta aux pieds du roi et, dans la douleur de son cœur, elle supplia le monarque d’épargner le dernier reste de tant de héros. Louis resta inflexible : la sévérité naturelle de son caractère, endurcie encore par la sombre politique de son ministre, fut insensible aux larmes et aux supplications. Qu’on admire tant qu’on voudra ce Richelieu pour ses grandes qualités ; il n’aura jamais ma vénération. Travaillant pour le despotisme, il fut l’ennemi des grands sans être l’ami du peuple. (à suivre)
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Le Duc d’Aumale - Procès de Bazaine (suite)
Il voulut que le procès commençât par la lecture des états de service de l’accusé, engagé volontaire en 1831, maréchal de France en 1863, comme s’il considérait nécessaire et juste de placer, à l’avance, en regard de la redoutable accusation qui pesait sur le maréchal, l’énumération des éclatants services et des faits glorieux, dont le souvenir pouvait contribuer à le défendre. De trahison, il n’était pas question : un maréchal de France ne peut pas trahir. C’est au point de vue purement militaire, sur l’interprétation du règlement des armées en campagne, que l’accusé avait à rendre compte de sa conduite, de la reddition de Metz et d’une armée de 150.000 hommes. La conscience tiraillée entre le gouvernement impérial, auquel il avait prêté serment de fidélité et le nouveau pouvoir qu’il considérait comme insurrectionnel, le maréchal ne sut pas discerner son devoir.
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La directrice de la publication : Jocelyne FARCY
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ASSOCIATION DE SAUVEGARDE DE CHANTILLY ET DE SON ENVIRONNEMENT
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