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Pour respecter les barrières sanitaires et aussi dans un souci d’économie, nous envisageons désormais l’envoi du "Lien" aux adhérents dont nous connaissons l’adresse numérique. Si vous souhaitez figurer sur notre liste d’envoi, veuillez nous transmettre votre mail et votre consentement en cliquant sur le lien ci-dessous. Si vous avez déjà exprimé votre souhait vous pouvez ignorer cette demande. Nous vous remercions.
Le lien A.S.C.E.

Numéro 85 – avril 2021

Quelques mots

Arrivé un peu avant l’heure, vous voilà assis, prêt à apprécier les paroles du conférencier. Quels évènements pour en arriver là ?
À l’avance, disons deux ans, nous contactons une personne dont la qualité, la réputation, le bon vouloir nous paraissent utiles en vue de la présentation d’un sujet dans sa spécialité ou un thème quelle affectionne. Nous prenons contact afin d’arrêter les modalités pratiques alors envisagées. La disponibilité de cette personne permet d’envisager une date même encore lointaine. Nous inscrivons la date en question en tout cas la période à affiner. Nous traçons ainsi le programme annuel de nos conférences, traditionnellement au nombre de quatre. La date arrêtée fermement, eu égard aux disponibilités des salles, nous procédons environ un mois avant cette date au lancement de la publicité, par avis personnel à chaque adhérent, par voie d’affichage de nos affiches et tracts, par le programme général proposé par la Ville, par le journal lumineux, par le bouche à oreille. Nous avons demandé à la personne chargée de la conférence de nous remettre préalablement un texte correspondant à celle-ci. Après impression par nos soins, ce texte est vendu le jour de la présentation et par la suite, selon les demandes. Nous classons lesdits textes sous le nom « Conférences ». Actuellement le dernier en date porte le numéro C 101.
Lorsque nous disposons d’un texte non susceptible d’une présentation publique mais qui nous paraît intéressant, nous l’éditons sous « Études cantiliennes ».
De plus, nous présentons, sous le titre « Petites monographies cantiliennes », cinq rédactions dues à la regrettée Mademoiselle Dugas, historienne de Chantilly.
Nous vendons chaque texte repris ci-dessus au prix de 5 euros, à l’exception de deux titres proposés à 10 euros, compte tenu de leur volume et de leur présentation plus fine.
Commande : asce-chantilly.fr ou à M. Mickael Breaban, 7 allée du Coq chantant, 60500 Chantilly .

André Bergery, administrateur

Citation

Il suffit parfois d’un regard, d’une présence, d’un geste pour que naisse l’amitié, par delà les différences qui nous retiennent et nous effraient ; il suffit d’une main tendue pour que s’imprime la mémoire d’un visage que jamais le temps n’effacera.

Marc Lévy

Jeu de Paume (suite)


Cependant, on ne peut prouver son utilisation pour le jeu de courte paume avant le début du XVIe siècle, période pendant laquelle elle devient l’instrument presque exclusif de la pratique de ce jeu.

Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, la tête des raquettes avait une forme de goutte. Par la suite, elle devient excentrée avec un côté presque plat et l’autre bombé, cette forme particulière encore en usage actuellement est due au fait que les balles rebondissent peu, ainsi une raquette dont un côté est presque plat, permet de mieux cueillir les balles très près du sol. Les balles projetées à une plus grande distance posèrent le problème de la longueur du terrain ; problème résolu par le changement de type de balles, en les faisant de chiffons pressés, sur lesquels on pelotonnait des fils de laine ou d’autres matières.
(à suivre)



Extrait du voyage à Ermenonville (suite)


On nous conduisit à l’arsenal ou salle d’armes. Nous vîmes l’armure du célèbre Anne de Montmorency, tué à la bataille de Saint-Denis, où malgré son âge avancé, il combattit avec tout le feu et toute l’intrépidité de sa jeunesse. L’impression d’une balle est visible sur le fer : mais celle qui le tua, il la reçut à la joue ; et nous vîmes avec curiosité le trou qu’elle fit à la tête de l’armure qu’elle traversa.

On nous montra ensuite celle de Henri IV, celle que porta Jeanne d’Arc, dite la pucelle d’Orléans.
- C’est un nom, dit le docteur, qui joue un rôle bien extraordinaire dans l’histoire de France et d’Angleterre.
- Oui repris-je et un nom justement révéré des François, quoiqu’injustement ridiculisé par un de leurs plus grands poëtes et c’est encore un nom qu’un Anglois ne doit jamais prononcer sans rougir de ses ancêtres.
(à suivre)



Le Duc d’Aumale - Procès de Bazaine (suite)


Le duc d’Aumale – Ces préoccupations de négociation, alors, étaient plus puissantes sur votre esprit que la stricte exécution de vos devoirs militaires ?

Le maréchal – Oui j’admets parfaitement que mes devoirs soient stricts quand il y a un gouvernement légal, quand on relève d’un pouvoir reconnu dans le pays mais non pas quand on est en face d’un gouvernement insurrectionnel, je n’admets pas cela.

Le duc d’Aumale - La France existait toujours. Ces mots prononcés doucement, presque tristement, firent passer un frémissement dans tout l’auditoire.

(à suivre)



La directrice de la publication : Jocelyne FARCY
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